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« La France au premier rang : voilà ce que je propose ! »

Retrouvez le discours de Valérie Pécresse à Brive-la-Gaillarde à l'occasion de sa rentrée politique.


 

DISCOURS DE BRIVE, 28 AOUT 2021

(Seul le prononcé fait foi)


Mesdames et Messieurs les élus,

Chers amis corréziens qui, une nouvelle fois, nous accueillez avec tant de chaleur,

Chers Amis,


Le soleil de Brive est là. Nous allons faire de belles choses ensemble, et cela commence maintenant. Merci de tout cœur d’avoir répondu à notre appel. Vous êtes venus de loin, pour la France et pour cette amitié qui nous lie. Et je pense, en vous voyant aussi nombreux, au film de Patrice Chéreau : « Ceux qui m’aiment prendront le train ». Alors moi aussi je vous aime !

*

Et alors que le pays est toujours soumis à la menace de la Covid, je vous propose d’avoir une pensée particulière, ici, pour nos compatriotes d’outre-mer, dont les hôpitaux sont en ce moment même submergés par une puissante vague de variant delta. Ils ont toute notre affection et notre solidarité. C’est ensemble que nous gagnerons la bataille sanitaire.

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Chers amis,

Je veux dire un grand merci à toutes celles et tous ceux qui me témoignent de leur soutien et de leur confiance dans cette campagne présidentielle. Merci au Président du Sénat, Gérard Larcher, de son affection si fidèle . Merci à Rafał Trzaskowski, le maire de Varsovie, pour son amitié. Il incarne l’espoir d’une droite polonaise, ouverte et fière d’être européenne. Merci à tous les participants de nos tables rondes qui nous ont fait l’honneur de leur présence. Avec eux, nous ouvrons les portes et fenêtres de la pensée pour construire un projet audacieux pour la France.

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En juillet et en août, j’ai multiplié les déplacements. Du Plateau de Millevaches, à Dreux, Nice, Marseille, Limoges, Niort, Saint Brieuc, Bordeaux, Nancy et tant d’autres encore… J’ai voulu écouter mes compatriotes, discuter avec eux et tester mes propositions. J’ai entendu la colère, j’ai croisé des regards atteints mais dignes. J’ai aussi vu des Français rayonnants d’optimisme. Et en mon for intérieur, je me suis dit « quelsacré peuple».

C’est ici, à Brive, sur cette terre de Corrèze, terre de granit et d’ardoise, de maquisards et de Justes, que je viens amplifier l’élan de ma campagne présidentielle. Ancrée dans ces paysages et ces villages, je suis touchée par la beauté de notre pays et je m’alarme de le voir abimé par le dérèglement climatique et le massacre de sa nature. Les incendies qui ont ravagé, dans le Var, le splendide massif des Maures sont une atteinte à ce vrai droit du sol qu’est notre patrimoine naturel. Je veux avec vous rendre un hommage vibrant à nos combattants du feu qui ont été engagés sur tous les fronts de la Méditerranée. Et je vous propose de les applaudir.

Lorsqu’on aime sa patrie, on choisit l’écologie. L’écologie des solutions concrètes. Celle qui protège nos forêts et nos rivières, celle qui sort des énergies fossiles en aidant les Français à changer leurs vieux véhicules, en épaulant nos entreprises dans la transformation de leur modèle de production. Celle qui produit local, qui produit en France. Celle qui développe les énergies renouvelables tout en réinvestissant notre filière nucléaire. Celle qui, face aux pays qui ne respectent pas nos normes environnementales, impose une véritable taxe carbone aux frontières de l’Europe.

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Mes amis, à l’heure où j’engage pour la France tout ce que je suis, je revois le visage d’un corrézien qui m’a tant donné, qui nous a tant donné : celui de Jacques Chirac. Il m’a appris que la politique était d’abord une histoire de cœur avec les Français. Bien loin de la posture jupitérienne du président actuel qui a creusé un fossé entre le pouvoir et les citoyens.

Une autre façon de présider existe. Ma présidence sera plus arbitrale, plus sobre, plus collective, et disons-le, moins égocentrée et moins bavarde.

Mes amis, j’entends dire les éternels commentateurs, ceux qui se sont si souvent trompés, que tout est joué pour la présidentielle.

Mais aucune élection présidentielle ne fut jamais jouée huit mois à l’avance. Alors, préparez vos bulletins de vote.

Ensemble, nous allons chambouler ce scénario usé Macron/Le Pen dont les Français ne veulent pas. Ensemble, nous allons mettre un terme au duel entre l’immobilisme et la démagogie.

La démagogie, c’est une candidate qui est capable, en quelques semaines, de passer du refus radical de l’Europe et de l’euro à leur acceptation, qui parle de rembourser la dette mais veut ramener la retraite à 60 ans. C’est une candidate sans colonne vertébrale. En Ile-de-France, en assumant des valeurs fortes qui sont celles d’une droite qui sait ce qu’elle veut, j’ai renvoyé son jeune dauphin à la case départ.

Et puis, il y a une chose essentielle que je veux dire aux Français: être une grande nation, ça n’est pas être seul au monde. Ce n’est pas vivre en autarcie. Être une grande nation, c’est être au premier rang. C’est pouvoir rivaliser avec les meilleurs dans la compétition internationale, c’est être capable de diriger l’Europe et non pas de la faire dérailler.

L’extrême-droite, n’est pas là pour résoudre vos problèmes mais pour les exploiter à travers sa double obsession : le repli et le rejet. L’extrême droite, c’est la France en petit et j’ajoute que c’est la France en désordre car, dans son projet, je ne vois pas la force de la République mais la peur, je ne vois pas l’unité nationale mais la désunion nationale.

*

Voilà pour la démagogie. Maintenant parlons de l’immobilisme.

J’affirme avec regret que le quinquennat qui s’achève aura été un quinquennat pour presque rien. La pandémie COVID ne doit pas masquer l’état du pays, avec ses violences, ses fractures et ses blocages.

Qu’auront-elles donné à la France ces années Macron ? Sommes-nous mieux protégés ? En 2020, on, comptait 260.000 victimes de coups et blessures volontaires. 50.000 de plus qu’il y a cinq ans. Avons-nous fait reculer le fanatisme ? L’année dernière, 8.000 personnes étaient fichées pour radicalisation à caractère terroriste.

Avons-nous fait refluer les idées extrémistes et cassé les casseurs ? En 2019, chaque samedi, ultra-gauche et ultra-droite ont saccagé Paris. Sommes-nous sortis du chômage de masse ? Avec près de 6 millions personnes inscrites à Pole emploi nous sommes loin du compte.

Je sais bien que la crise sanitaire a bousculé le quinquennat… Mais le temps est venu pour Emmanuel Macron d’assumer son bilan !

La réforme gâchée des retraites, ça n’est pas la COVID, c’est le gouvernement et son amateurisme. L’absence totale de réforme de l’Etat, ça n’est pas la COVID, c’est le gouvernement et son manque de volonté. Durant trois ans, l’Etat n’a jamais réduit ses effectifs, jamais diminué ses structures, jamais fait confiance aux élus locaux. A force de vouloir faire tout, il devient le bouc émissaire de tous.

Et puis, la montée des communautarismes qui fracture la Nation et la Laïcité, ça n’est pas non plus la COVID. C’est la rançon de trois années d’aveuglement. Emmanuel Macron prétend qu’il n’y a pas de culture française mais des cultures en France. Il qualifie l’assimilation des étrangers de «problématique» alors qu’elle figure comme une obligation dans notre Code Civil depuis deux siècles. Rien d’étonnant de voir ensuite les minorités réclamer de la République qu’elle se mette à genoux.

Et que dire de l’insécurité et du terrorisme. La délinquance pourrit la vie de quartiers entiers, tenus sous la coupe des trafiquants. A Marseille, les mafieux tirent sur des adolescents. A Conflans-Sainte-Honorine, un islamiste décapite en pleine rue un professeur pour avoir enseigné la laïcité.

Quant à l’immigration irrégulière, elle est massive et débordante. Sur huit étrangers interpellés en situation irrégulière, un seul est renvoyé de notre territoire. Il faut le dire : il y a des lieux en France où la France n’existe plus, ni par ses lois, ni dans son mode de vie. Des zones de « non France ». Et croyez-moi, les habitants de ces quartiers, qui pourtant viennent souvent des quatre coins du monde, en ont plus qu’assez. Je veux parler pour ces familles des quartiers populaires qui veulent de l’ordre, de l’éducation pour leurs enfants et du travail. Elles veulent la République, la vraie, celle qui ne serait ni une passoire, ni une pétaudière.


Le Président de la République n’a pas pris ces sujets à bras le corps. Je le dis : l’impunité fait des ravages. La justice est sous l’eau et personne ne vient à son secours. La police est un jour félicitée par le pouvoir, le lendemain suspectée de racisme. Un jour on vide les prisons faute de places, le lendemain on ordonne aux forces de l’ordre de multiplier les interpellations. Oui, Monsieur le Président, sur ces sujets qui touchent la République dans sa chair, votre « en même temps », c’est votre échec !

Enfin, que dire de notre politique étrangère ? Jacques Chirac avait une voix respectée dans le monde arabe, Nicolas Sarkozy a été en première ligne lors de la crise économique mondiale, François Hollande a contribué à la signature des accords de Paris sur le climat. Que restera-t-il des années Macron en matière de diplomatie ? A la table internationale, le rapport de forces compte. Autant que la capacité à construire des alliances.

Sans jamais nous consulter, Donald Trump et Joe Biden ont laissé tomber l’Afghanistan. Tous deux avaient le choix entre la guerre contre les talibans ou le déshonneur. Ils ont choisi le déshonneur et je crains que la guerre ne soit pas finie, car que vaut la parole d’un Taliban qui vous dit qu’il n’en veut à personne, sauf à son peuple, sauf à ces femmes condamnées à être recluses et sacrifiées ?

De ce départ en catastrophe de Kaboul, deux leçons doivent être tirées.

La première, c’est que la guerre contre le terrorisme islamiste continue. Il est hors de question de baisser la garde. A nos soldats qui nous protègent au péril de leur vie, je dis qu’ils pourront toujours compter sur moi et sur l’effort de la Nation pour sa défense.

La seconde leçon, c’est que les Américains sont nos amis, ils sont nos alliés, mais la France ne doit être la vassale de personne. J’assurerai son indépendance et je me battrai pour que l’Europe ait le courage d’assumer sa puissance. Qu’elle cesse d’être le ventre mou du monde. Qu’elle se concentre sur la protection des Européens et qu’elle assume sans complexe la préférence européenne et la réciprocité dans les échanges internationaux. Nous n’avons pas fait l’Union européenne pour qu’elle s’occupe de la taille des cages à lapins mais pour défendre la civilisation européenne.

J’arrête ici l’inventaire du quinquennat. Vous l’aurez compris : en 2022, le président pour presque rien ne devra pas être président plus longtemps. Vous l’avez cru réformateur ; il l’est moins que moi. Il voudrait ressembler à la droite : il en est une pâle copie, je suis, avec vous, l’originale. Il est déjà le passé. Nous serons l’alternance. Nous serons l’avenir.

***

Mes amis, face à l’immobilisme et à la démagogie, je vous propose de rompre avec l’impuissance et de retrouver notre fierté française. Une fierté française qui remet de l’ordre et qui redonne l’espoir.


Face à la violence, mon combat sera implacable et mon soutien aux forces de l’ordre indéfectible.


L’urgence, c’est notre Justice à qui je veux donner les moyens de défendre les victimes : comparution immédiate systématique pour les flagrants délits, jugements rendus en moins de 6 mois pour toutes les violences et délits du quotidien, peines exécutées dans les 3 mois, des travaux d’intérêt général aux peines de prisons. Et face à la cruauté des féminicides, je voudrais voir, comme en Espagne, les violences conjugales instruites en 72h et jugées dans les 15 jours.


Souvenez-vous, l’homme qui a giflé le président de la République fut dans l’heure mené devant un juge et immédiatement emprisonné, ce qui est juste. Mais cela le serait davantage si les atteintes à toutes les victimes, moins célèbres, étaient traitées avec la même efficacité. Je le dis, un pays sans sanction dissuasives et rapides, c’est un Etat de droit bafoué et injuste.


L’ordre, c’est aussi pour moi une République qui n’est pas débordée par une immigration incontrôlée, pilotée par des réseaux mafieux. Il faut stopper l’immigration actuelle. Tous nos dispositifs sont dévoyés.

La place d’un clandestin c’est dans un charter pour retourner chez lui.


Les demandeurs d’asile devraient déposer leur demande dans nos ambassades ou à la frontière et, pour ceux qui ne le feraient pas, être placés dans des centres dédiés pour en finir avec le scandale du maintien en France des demandeurs déboutés.


Le droit d’asile qui protège les persécutés est sacré mais il ne doit pas être dévoyé par l’immigration illégale. Notre pays n’a pas les moyens d’accueillir toute la misère du monde, d’où la nécessité d’imposer des quotas. Je ne veux pas que la France devienne une société éclatée et défrancisée. Nous avons une identité, des coutumes, une culture, tout ceci doit être protégé.

Pour obtenir un titre de séjour, il faudra désormais réussir un examen de français et s’engager à respecter nos valeurs. Il faudra avoir résidé régulièrement 5 ans en France avant de pouvoir bénéficier de nos prestations sociales. Quand on vient en France, on ne le fait pas pour des allocations mais parce qu’on est prêt à se retrousser les manches et à aimer notre pays.

Voilà l’Ordre que je veux restaurer. L’Ordre, et puis l’Espoir


Et l’espoir, c’est d’abord la liberté. Si la droite n’est plus capable de vouloir la liberté, si elle n’ose plus célébrer les entrepreneurs, les créateurs, l’initiative, le progrès, qui le fera ?


Pour moi, la liberté, comme le disait Georges Pompidou, c’est d’abord d’arrêter « d’emmerder les Français ». On étouffe sous les décrets, les lois, les circulaires. Il faut s’attaquer à l’enfer bureaucratique, supprimer toutes ces agences qui ne servent pas à grand chose, simplifier les normes, du code du travail au code de l’urbanisme qui ralentissent tous les projets. Dès le début de mon quinquennat, je mettrai en place « un comité de la hache » pour supprimer les règles inutiles et les gaspillages.


Un vent de liberté doit aussi souffler sur l’économie française. Je veux une société d’innovation, et non de précaution excessive, qui conduit nos chercheurs et nos entrepreneurs les plus audacieux à l’exil. Je redonnerai ses lettres de noblesse au dialogue social, à la fois national et par entreprise, sur la question du temps de travail, mais aussi du statut du télétravailleur ou de la participation des salariés au capital de leur entreprise. D’ici à 5 ans, je demanderai que toutes les sociétés cotées atteignent le seuil de 10% de leur capital détenu par leurs salariés. Les non-cotées doivent y travailler aussi. La réconciliation du travail et du capital est au cœur de mon projet.


Assumons que sauf nécessité absolue, il faut arrêter avec l’Etat actionnaire. Je propose d’engager la privatisation des entreprises concurrentielles non stratégiques. En vendant les parts de l’Etat, ce sont plusieurs dizaines de milliards d’euros qui pourront être réinvestis dans nos services publics et les secteurs d’avenir, sur tout le territoire national : les infrastructures de transport, la fibre, les technologies quantiques, les thérapies innovantes, l’énergie du futur… Et je veux le dire ici en Corrèze : les territoires ruraux ne sont pas les vestiges de la France d’hier, bien au contraire. Avec une politique d’aménagement volontaire, l’avenir est entre leurs mains et vous le montrez tous les jours.


Je l’affirme avec force : il n’y a pas de fierté française sans souveraineté économique. Nous devons défendre nos intérêts en Europe. Soutenir notre agriculture qui garantit notre souveraineté alimentaire. Ré-industrialiser notre pays. Une France sans usine est une vision suicidaire et l’arrêt récent des usines françaises de Toyota et de Renault du fait d’une pénurie de semi-conducteurs asiatiques montre la dépendance à laquelle nous conduit cette désindustrialisation. Mes amis, s’il y a dans notre pays un besoin de libérer les énergies, je sens aussi une soif immense de dignité.


La première dignité, c’est celle de pouvoir vivre de son travail. Pour cela, il faut que le travail paye. Que le travail paye plus que l’assistanat. Que le travail paye plus que l’économie souterraine. Donnons-nous pour objectif que le salaire net perçu par la majorité des Français progresse d’au moins 10% mais sans que cela ne coûte plus cher aux entreprises. Je ne me résous pas à ce que le pouvoir d’achat des Français soit inférieur à celui des Allemands.


Vivre dignement de son travail, c’est aussi, pour ces retraités qui ont cotisé toute leur vie et qui ont parfois commencé très tôt à travailler, avoir droit à une retraite décente. Pour eux, j’instaurerai dans le cadre de la réforme courageuse des retraites que nous devrons enfin faire, une retraite au moins équivalente au smic.


Je serai aussi la candidate des familles de France. Depuis François Hollande, les prestations ont été rabotées, surtout pour les classes moyennes. Favoriser une vraie conciliation de la vie professionnelle et familiale, cela suppose, notamment, de doubler les crédits d’impôts pour les familles.


Pour permettre le maintien à domicile de nos aînés, aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Pour l’accueil des jeunes enfants. Pour la prise en charge d’une situation de handicap, je veux en effet fortement développer les emplois de service à la personne.


Et je le dis, cela me tient à cœur, nous déconjugaliserons l’Allocation Adultes Handicapés. Là aussi, c’est une question de dignité.


Enfin, la France exige un sursaut national pour l’école. Je veux une «Nation éducative» qui conjugue excellence et égalité des chances. Il faudra avant tout rétablir la discipline et le respect des professeurs. Ensuite donner l’autonomie aux chefs d’établissements pour pouvoir choisir leurs équipes et leurs projets pédagogiques. Enfin, je créerai une réserve éducative de professeurs retraités mobilisée pour l’aide aux devoirs pour tous.


Voilà les lignes de force de mon projet. Avec mes équipes, nous y travaillons d’arrache-pied, car, le jour d’après l’élection présidentielle, tout doit être prêt. Je n’ai pas la réputation d’être dans l’improvisation. Ce que je dis, je le fais, et je le fais vite, avec la «méticulosité» qu’on accorde, parait-il, aux femmes…


Ce que je suis devenue, je vous le dois, mais je l’ai voulu.

Je suis prête.


Je rassemblerai toutes les volontés d’où qu’elles viennent.


Parce que c’est ma nature, je jouerai toujours collectif. Mais parce que c’est mon devoir, je préfère prévenir : je suis là pour gagner.


Je rêve de voir mon pays retrouver sa flamme et ce sourire qui appartient aux peuples qui sont debout et qui réussissent.


J’en fais le serment : à vous, comme à tous les Français, je donnerai tout : ma détermination, ma passion, le courage d’agir, mais aussi la tendresse pour ce pays qui mérite d’être réconforté et respecté.


Oui, ce respect, mes amis, vous y avez droit.


Exigez ce respect, exigez-le de tous ceux qui vous disent que la France est fichue, et vous avec. Non, rien n’est fichu. Exigez ce respect, exigez-le résolument de ceux qui veulent déconstruire notre Histoire et déboulonner nos statues.


Exigez le respect de ceux qui vous intiment de vous repentir, car vous n’avez pas à vous excuser d’avoir eu des héros. Vous n’avez pas à regretter d’être les héritiers de Jeanne d’Arc et de de Gaulle, de Molière et de Pasteur. Vous n’avez pas à marcher à l’ombre. Vous êtes du pays qui, dans le monde, a fait rayonner les droits universels de l’Homme.


Non, vous n’avez pas à rougir d’être Français. C’est cette fierté française que je veux restaurer. Parce qu’une Nation fière est une nation qui va de l’avant, c’est une Nation qui ne tremble pas devant l’adversité, c’est une Nation unique et universelle qui parle au monde. Sa voix est entendue de ses alliés, de ses adversaires aussi, et par toutes les femmes et les hommes brimés, oppressés, qui rêvent de liberté.


Je dis à notre jeunesse : ne doute pas, ne tremble pas ! Ton pays est splendide, sa culture, ses paysages, sa science, sa bravoure légendaire te porteront. Dans son histoire, la France a connu des tempêtes, des coups durs, mais elle s’est toujours relevée.


Soyez fiers d’être Français. Battez-vous pour ce privilège, pour cette chance d’avoir 20 ans dans un pays libre et encore puissant, avec ses 2000 ans d’épopée. Saisissez toutes ses opportunités et tous ses atouts. Soyez la génération tricolore, fraternelle, audacieuse, celle qui file vers de nouvelles espérances.


Pour vous, avec vous, je veux percuter le défaitisme et la morosité. Retrouvons-nous pour faire triompher la fierté et l’action. Fonçons, doublons les défenseurs du statu quo et ceux qui marchent à petits pas.


La France en tête, la France au premier rang : voilà ce que je propose, voilà pourquoi je me bats avec toute la détermination d’une Française qui a la Liberté, l’Egalité et la Fraternité dans le cœur, et qui proclame avec force : Vive la République et vive la France !




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